Poster de la serie Les grandes Grandes Vacances

Les grandes Grandes Vacances

4.7/5

Année : 2015

Nombre de saisons : 1

Durée moyenne d'un épisode : 25 minutes

Genre(s) : Animation, Drame

Été 1939, Ernest et Colette, 11 et 6 ans, passent un weekend en Normandie chez leurs grands-parents. La France entre en guerre et décision est prise de les laisser loin de Paris, le temps de « voir venir ». Les enfants vont finalement rester 5 ans et vivre de « grandes grandes vacances »…

Saisons

Les grandes Grandes Vacances saison 1

Saison 1

4.6/5

Épisodes

Choisissez votre saison au dessus et découvrez les épisodes qui vous attendent !

Épisode 1 - Les grandes Grandes vacances

10 mai 2015 - 4.6/5

Septembre 1939. Ernest et Colette, 10 et 6 ans, ont quitté Paris le temps d'un week-end pour accompagner leurs parents chez Papilou et Mamili, leurs grands-parents maternels à Grangeville, en Normandie. Les temps sont troubles : Hitler a envahi la Pologne et l'Autriche. Le père des enfants, Robert, est persuadé que la guerre sera évitée. Papilou est plus pessimiste, il a fait la guerre de 14. La mère des enfants, Lucie, est malade et son état de faiblesse préoccupe ses proches. Loin des soucis des adultes, les enfants profitent de la campagne. Colette s’entiche d’un cochon de lait trouvé sur la route de la ferme des Morteau. Marcelin et Gaston Morteau, les deux frères qui vivent là, voient d’un mauvais œil la présence de "parigots" dans leur territoire. Il s’en prennent à Ernest. La guerre est déclarée. Robert doit partir au front, et Lucie est attendue au sanatorium pour se soigner. Ernest et Colette vont rester chez Papilou et Mamili, le temps que « ça se calme ». Pour se venger d’une humiliation des Morteau et faire plaisir à Colette, Ernest dérobe le porcelet de la ferme et le cache dans sa cabane. Les Morteau ne supportent pas l’affront. Une bagarre éclate et c’est la fille des bois qui vient sauver Ernest de sa mauvaise posture. Papilou et Mamili, touchés par le sort de leurs petits-enfants qui vont devoir rester plus longtemps que prévu, ont acheté Gadoue. Pour Ernest, c'est le drame : non seulement il ne retourne pas à Paris, mais il va devoir partager les bancs de l’école avec les Morteau.

Épisode 2 - La drôle de guerre

20 avril 2015 - 4.5/5

Octobre 1939. C’est la rentrée des classes. Colette sympathise aussitôt avec Rosalie et Ernest avec Jean. Il retrouve les Morteau, fidèles à eux-mêmes, teigneux. Il y a un autre nouveau dans la classe : Fernand dont tout le monde raille l’accent alsacien. A l’épicerie, Ernest fait plus ample connaissance avec lui. Fernand est aux prises avec l’épicier Tissier qui refuse de le servir et le traite de sale boche. Ernest prend sa défense mais rien n’y fait. Quand Jean et sa mère, madame Guibert, les rejoignent, Tissier change de comportement et finit par servir Ernest, Colette et Fernand avec obséquiosité. En sortant, Jean explique qu’il est le fils du maire, ce qui éclaire le comportement de Tissier… Jean apprend à Ernest que la fille qu'il a rencontrée dans les bois est surnommée "la Vraiq". Il lui conseille de l'éviter, elle a la réputation d'être un peu sorcière. Sur la plage où elle les a rejoint, Ernest, partagé entre l’attitude de rejet de Jean et l’amitié naissante qu’il a pour elle, ne sait pas quoi faire et la vexe terriblement. Le temps passe et la France s’enfonce dans la Drôle de guerre, cette période sans combat où les rumeurs vont bon train. A l’école, les Morteau accusent Fernand d’être un espion de la Cinquième colonne. Une bagarre éclate mais l’instituteur, monsieur Herpin, y met un terme. Les enfants se donnent rendez-vous le lendemain derrière l’église pour continuer la bagarre . Le soir, Ernest parle de Fernand à Papilou. Surprise ! Ce dernier a très bien connu le grand-père de Fernand, un gars du pays... Pendant la bagarre, Ernest parvient à séparer Fernand et Marcelin en leur racontant l’histoire incroyable qui lie leurs deux grands-pères. La révélation interrompt momentanément les hostilités. Ernest réalise que lui aussi a jugé la fille de la plage un peu vite. Il court faire la paix avec elle. Elle s’appelle Muguette, et lui indiquera le lieu idéal pour construire un QG inattaquable. Ernest la fait rentrer dans leur nouvelle bande qu’il baptise Les Robinson !

Épisode 3 - L’exode

21 avril 2015 - 4.6/5

Juin 1940. La guerre est là. Les Allemands ont contourné la ligne Maginot et envahi la Belgique.. Il faut fuir. Ernest tente de convaincre Muguette de les accompagner. Peine perdue. Papilou charge en vitesse les affaires sur une charrette et emmène la famille. Jean-Baptiste le facteur fait partie du voyage. Ils vont rejoindre les longues files de réfugiés qui marchent vers le sud. C’est l’exode. Rapidement, l’information circule que les soldats français font sauter tous les ponts pour ralentir l’avancée des Allemands. Papilou veut tenter une traversée. Aux abords du pont, alors que Mamili et Papilou sont engagés, un Stuka arrive et terrorise les gens massés sur la route. Gadoue se sauve, Colette le poursuit, puis Ernest et enfin Papilou. Mamili est prise dans un mouvement de foule au moment où des soldats préviennent que le pont va sauter. La famille est séparée quand le pont est pulvérisé. Après avoir repris ses esprits. Papilou confie les enfants à Jean-Baptiste, il doit absolument les ramener au hameau. Quant à lui, il part à la recherche de Mamili. La séparation abat un peu plus les enfants, d'autant que le jeune Jean-Baptiste ne semble pas très rassuré. Sur le chemin du retour, nos héros retrouvent Jean et sa mère dont la voiture a été mitraillée. Alors qu’ils commencent à être tiraillés par la faim et la soif, ils sont attirés par les cris d’un bébé dans les fourrés. Jean-Baptiste découvre le corps de sa maman un peu plus loin. Madame Guibert prend la responsabilité de s’occuper du petit orphelin. Jean-Baptiste avoue que Papilou lui a demandé de confier les enfants aux Morteau. Ernest se décompose. Heureusement, madame Guibert propose de les recueillir chez elle. Arrivés sains et sauf au hameau, la bande est de nouveau réunie. Malgré la joie des retrouvailles, l’atmosphère est lourde de menaces. Ernest est sans nouvelles de ses parents, il ignore où se trouvent ses grands-parents. Pétain signe l’Armistice et annonce la collaboration avec l’ennemi. De quoi sera fait demain ?

Épisode 4 - Le secret

22 avril 2015 - 4.6/5

Juillet 1940. L’occupant s’installe au hameau : l’arrivée du colonel von Krieger et de ses troupes bouleverse une fois encore la vie d’Ernest et Colette : la maison de Jean est choisie pour abriter la Kommandantur, et les deux petits réfugiés doivent loger chez les Morteau… En chemin, Ernest se venge maladroitement de cette nouvelle donne en déplaçant les poteaux indicateurs écrits en gothique. Arrivés à la ferme, Ernest et Colette découvrent que Hans et Otto, des soldats allemands, s’installent aussi. Malgré le bon accueil de Jeanne, l’atmosphère est très tendue. Marcelin s’en prend violemment à Ernest et lui casse le bâton offert par Robert, son père. C’en est trop pour Ernest. Il s’enfuit. Épaulé par Jean et Muguette, il décide de s’installer au repaire. Lorsque Colette les rejoint, Ernest lui demande de garder le secret sur cette fugue et de ne pas le mettre en danger en venant le voir. Colette repart, blessée. Jeanne Morteau s’inquiète beaucoup de la disparition d’Ernest et interroge la petite, tandis que les Allemands, sans gêne, se servent abondamment dans la ferme. Ernest se prépare à sa première nuit dehors, et Colette se couche également, nouée par le chagrin et le poids du secret. Pendant la nuit, un gros sanglier vient rendre visite à Ernest et lui flanque une bonne frousse. Il ne dort pas de la nuit, terrifié. Le lendemain, il demande l’air de rien des conseils à Muguette. Lors de sa deuxième nuit, Ernest affronte seul à seul le sanglier et triomphe. De sa peur et de la bête. Quant à Colette, sa tristesse la rend malade. Jeanne est au comble de l’inquiétude. Gaston, soucieux, va chercher Ernest qui est accablé par cette nouvelle. Animé d’une maturité nouvelle, il revient à la ferme et inverse définitivement le rapport de force avec Marcelin. Il rejoint Colette et lui promet qu’ils ne seront plus jamais séparés. Au même moment, Papilou et Mamili reviennent au village et retrouvent nos héros, fous de joie.

Épisode 5 - Lettre à mon père

23 avril 2015 - 4.7/5

Mars 1941. C’est le printemps mais le premier hiver sous l'Occupation a installé le rationnement et la pénurie. La réussite du potager prend donc une grande importance. Une lettre de Robert arrive enfin chez les grands-parents : il est vivant ! mais prisonnier en Allemagne. Devant le désarroi des enfants, Mamili propose de lui envoyer un colis. Colette s’y attelle avec son ardeur habituelle. Hans, préposé aux réquisitions, multiplie les abus de toutes sortes. Il profite de sa position pour réquisitionner de force de la nourriture, sans permission ni papier officiel. Il s’intéresse aussi beaucoup à Gadoue qui a bien grossi. Il n’y a pas que lui qui lorgne sur Gadoue. Tissier aussi voit très bien le profit qu’il pourrait tirer d’elle… Muguette entreprend de fabriquer un enclos au repaire pour mettre la truie à l’abri des convoitises. Au village, l'épicier Tissier vend ses produits très chers, ce qui n’arrange pas Colette qui cherche toujours à remplir son colis. A la maison, Mamili, épuisée, fait un malaise car elle se prive de nourriture pour que les enfants mangent à leur faim. Persuadés qu’Hans détourne de la nourriture, les Robinson enquêtent. Suivis par Marcelin, ils lui jouent un mauvais tour qui lui vaudra un passage à la Kommandantur. Ils découvrent non seulement le stock de Hans mais en plus son trafic avec Tissier qui récupère les marchandises pour son marché noir. Les enfants révèlent tout à Jeanne qui en parle aussitôt à Otto, en qui elle a confiance. Ce dernier, ulcéré, passe un bon savon à Hans et menace de le dénoncer s’il ne demande pas immédiatement sa mutation. Il contraint également Tissier à aider Ernest et Colette pour le colis de leur père. Hans est muté dans l'est, mais en partant il croise Gadoue qui s'est échappée de son enclos… Otto fait également libérer Marcelin qui, après une mise au point avec Ernest, décide d’enterrer définitivement la hache de guerre.

Épisode 6 - Tombé du ciel

24 avril 2015 - 4.6/5

Septembre 1941. Pendant la nuit, un avion anglais est abattu et tombe en mer. C’est l’émoi au village. Les Allemands cherche l’homme qui aurait été vu en parachute. Le lendemain, les Robinson découvrent, réfugié dans leur repaire, le pilote anglais blessé. Ils décident de le cacher et le soignent. Les Allemands mettent la pression sur tout le village, sûrs que quelqu'un cache l’anglais. Papilou est même interrogé à la Kommandantur. Les enfants, surexcités par leur nouvelle responsabilité, attirent les soupçons de monsieur Herpin qui leur fait comprendre de faire bien attention. Au repaire, Gaston sympathise avec l'anglais qui lui offre son altimètre et lui apprend même une petite chanson en anglais. Le petit garçon ravi et distrait, la chante en passant devant Durand, le collabo du village. Toujours à l’affût d’une information qui le ferait bien voir de l’occupant, Durand s’empresse de dénoncer Gaston à von Krieger. A l’école, en prévision d’un petit défilé à la gloire du Maréchal, les enfants doivent tous apprendre à chanter « Maréchal, nous voilà ! », sous l’œil désabusé de M. Herpin. Durant la fouille ordonnée par von Krieger à la ferme des Morteau, Gaston manque mettre tout le monde en danger de mort en faisant tomber l’altimètre de sa poche. Contre toute attente, Otto le ramasse discrètement et le cache dans sa poche. Forçant Gaston à chanter la chanson anglaise, le colonel von Krieger se met à la fredonner aussi ! C’est un véritable tube que tout le monde connaît, même les Allemands ! Furieux d’avoir perdu son temps, il quitte les lieux en engueulant Durand qui n'en mène pas large. Ébranlés par le risque encouru, les Robinson comprennent qu'il est trop dangereux de cacher le pilote anglais plus longtemps. Quand ils arrivent au repaire, il est parti de lui-même. Plus tard, Monsieur Herpin prend nos héros à part et leur fait comprendre qu'il était au courant pour leur « ami » anglais. Il est fier de ce qu’ils ont osé faire. Grace à eux le pilote est maintenant en sécurité.

Épisode 7 - À ton étoile

27 avril 2015 - 4.7/5

Juillet 1942. La France de Vichy vient de rendre obligatoire le port de l’étoile jaune pour les juifs. Les enfants ont grandi, Colette a maintenant 10 ans, Ernest, 13. L'atmosphère est sombre à Grangeville : la résistance prend de l’ampleur et les Allemands la répriment durement. Ils cherchent sans relâche "l'Epervier", le chef du réseau de résistants de la région. Papilou confie à Ernest qu’il a appris que Robert s'est échappé du stalag. Au repaire, alors qu’Ernest se vante des exploits de son père, les Morteau leur annonce que Pierre doit partir au STO, le travail obligatoire en Allemagne. Lorsqu’un matin, Rosalie arrive à l'école en portant l'étoile jaune, c’en est trop pour les Robinson. Ils veulent rejoindre les français libres à Londres et s’engager dans la Résistance. Fernand, lui, refuse de la porter. Muguette, qui sait naviguer, est prête à faire la traversée de la Manche. Les préparatifs sont longs, il faut convaincre Jean… La situation se dégrade lorsque Tissier refuse de servir Rosalie en dehors des horaires réservés aux juifs et que Fernand est officiellement recherché. Il se cache au repaire. Colette, en signe de résistance, fabrique des étoiles jaunes pour tous ces camarades qui les portent en classe devant Herpin, médusé. Durand est aux aguets ; il complique tout et précipite l’arrestation de Fernand. Le soir du grand départ arrive mais cette nuit-là, les alliés débarquent sur Dieppe. Pierre, qui a pris le maquis pour éviter le STO, amène Rosalie au repaire. C’est l’opération « Jubilée » au cours de laquelle Rosalie réussit à fuir pour l’Angleterre. Les combats, les coups de feu et les explosions effrayent les enfants qui décident de rester. Alors que les alliés sont repartis, Robert fait son apparition. Il a rejoint la résistance dans la région.

Épisode 8 - Les petits partisans

28 avril 2015 - 4.6/5

Automne 1943. C’est bientôt la commémoration de l’armistice de la guerre de 14. Les Robinson participent de plus en plus à de petits actes de Résistance : ils passent des messages, des paquets, font le guet, distribuent des tracts… Pour le 11 novembre, ils ont envie de faire quelque chose… mais quoi ? Le réseau de résistance du coin leur confie alors une mission d’importance : faire le relevé précis des nouvelles batteries allemandes sur la côte. Durand, toujours décidé à attraper les « mauvais français » du village, les piste sans relâche. Nos héros le font cavaler partout, et les Morteau décident de lui tendre un piège dans lequel il tombe jusqu’au cou ! Humilié, ivre de vengeance, Durand convainc von Krieger de perquisitionner la classe de Herpin. Ce jour-là, c’est Colette qui conserve la carte de relevé des défenses allemandes dans son cartable. Pour sauver sa sœur, Ernest déclenche une bataille de boulettes de papier. Dans le bazar général, Colette chiffonne sa carte et réussi à la dissimuler aux yeux des Allemands. Plutôt que de repartir bredouilles, ils emmènent Herpin. Décider à marquer le coup vis-à-vis de l’occupant, ils accélèrent les préparatifs de leur 11 novembre… lorsqu’ils apprennent qu’un groupe de résistants a réussi à le libérer. C’est dans la joie la plus totale qu’ils déposent en cachette un drapeau français et des fleurs au pied du Monument aux Morts du village. Dans la planque des résistants, on découvre que monsieur Herpin n’est autre que l’Epervier ! Alors qu’ils rentrent tranquillement par un chemin de campagne, ils croisent un camion allemand qui se dirige vers Grangeville. Hans est à l'intérieur. Il est de retour !

Épisode 9 - Les sanglots longs

29 avril 2015 - 4.7/5

Le 4 juin 1944, les jeunes héros participent à une action de parachutage. Le débarquement allié est imminent, attendu avec impatience grandissante par les villageois. Le 6 juin, Jean-Baptiste annonce que le Débarquement est en cours. La population espère que le village sera rapidement libéré, mais l'avancée des Alliés est lente...

Épisode 10 - Le vent de la liberté

30 avril 2015 - 4.8/5

Le 31 août 1944, grâce à Durand, les Allemands arrivent au repaire, qu'ils mitraillent. Or, les lieux sont vides, mais les soldats décident de s'y installer pour attendre le retour des résistants. Prévenus par Paul, le fils de l'épicier, Colette, Gaston et Herpin se cachent dans des fourrés, non loin de là. Blessé, Herpin ordonne à Colette et Gaston de prévenir Pierre que le repaire a été découvert...

Vidéos

Bande-annonce

29/10/2014

Derniers avis

avatar de du commentaire : Une perle, à consommer sans modération.

08/02/2024 - 5/5

Une perle, à consommer sans modération.

avatar de du commentaire : Excellent dessin animé. Histoire prenante et très émouvante, pleine de nostalgie et d’amour. Travail de grande qualité.

16/08/2019 - Aucune note

Excellent dessin animé. Histoire prenante et très émouvante, pleine de nostalgie et d’amour. Travail de grande qualité.

avatar de du commentaire : Un dessin animé poignant. L'animation est très fluide et les couleurs bien organisés.Sans oublier ce scénario à couper le souffle.

28/10/2018 - 4/5

Un dessin animé poignant. L'animation est très fluide et les couleurs bien organisés.Sans oublier ce scénario à couper le souffle.

avatar de du commentaire : Super dessin animé, très intelligent, poignant, amusant et émouvant ! Il faudrait le montrer dans les écoles. Les enfants sont en plus très attachants...

18/07/2017 - 4/5

Super dessin animé, très intelligent, poignant, amusant et émouvant ! Il faudrait le montrer dans les écoles. Les enfants sont en plus très attachants...