Jacquou le croquant
4/5
Année : 1969
Nombre de saisons : 1
Durée moyenne d'un épisode : 90 minutes
Genre(s) : Drame, Mini-série
Entre 1819 et 1830 dans le Périgord, Jacquou le croquant assiste à la disparition de sa famille. Marqué par le sentiment d'une profonde injustice, il n'a qu'une idée en tête : la vengeance...
Saisons
Saison 1
5/5
Épisodes
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Épisode 1 - Les Métayers des Nansac
4 octobre 1969 - 5/5
Périgord, entre 1819 et 1830. Jacquou a sept ans et ses parents sont métayers du Comte de Nansac. Celui-ci, ainsi que Laborie, son régisseur, n'aiment pas son père, Martin Féral dit "Martissou", parce qu'il n'est pas aussi docile et craintif que les autres paysans (lignée de paysans rebelles). Ils n'auront de cesse que de mâter cette forte tête qui défie leur autorité et pourrait bien entraîner les autres paysans à se rebeller. Lorsque l'action commence, c'est la veille de Noël 1819... Laborie, le régisseur du comte de Nansac, fait la tournée des métairies pour contrôler les revenus et ordonner aux métayers de porter leur dû au château. Laborie use de son pouvoir pour réclamer plus que ce qu'ils doivent. Martissou s'y oppose, refusant de payer ce qu'il ne doit pas. Laborie décide de se venger, à moins que Marie, la femme de Martissou, accepte de céder à ses avances. En ce soir de veille de Noël, Jacquou est très heureux d'aller à la messe de minuit avec sa mère au château. C'est la première fois. Il y voit toute la famille du Comte de Nansac (en habits et perruques alors que les paysans sont en haillons), et surtout la crèche. En passant par les cuisines du château, Jacquou y voit la profusion de mets destinés au festin de Noël des châtelains, alors que sa famille n'a presque rien à manger. Après la messe, sa mère et lui rentrent chez eux à travers bois en pleine nuit. Ils y rencontrent les loups, que sa mère chasse en faisant du bruit avec ses sabots. Le père n'est pas avec eux car il est parti chasser, ou plutôt braconner, car la chasse est toujours le privilège de la noblesse. Ayant l'habitude de se servir de sa qualité de régisseur pour abuser des filles et des femmes du pays, Laborie convoque la mère de Jacquou et veut abuser d'elle. Celle-ci résiste et s'enfuit. Laborie somme alors Martissou de se séparer de son chien de chasse, comme le stipule la loi. Comme il obéit, Laborie conçoit un piège: il fait revenir le chien chez Martissou, et vient constater lui-même que le chien est toujours là. Laborie tue le chien. Le coup de fusil blesse lègèrement Marie au bras. Sous le coup de la colère, Martin Ferral tue Laborie et s'enfuit dans la forêt. Le Comte organise une battue pour le retrouver. Un des paysans réquisitionné se trouve face à Martissou. Va-t-il le dénoncer?
Épisode 2 - La Nuit de la Chandeleur
11 octobre 1969 - 5/5
Sa tête mise à prix, Martin, caché dans la forêt, s'est trouvé face à face avec un paysan réquisitionné par le marquis de Nansac pour le retrouver. Mais celui-ci ne dénonce pas Martin qui réussit à s'enfuir. Martin se réfugie dans la forêt chez Jean le charbonnier. Pendant ce temps, Jacquou et sa mère, sont interrogés par les gendarmes, qui décident d'encercler la maison pour attendre Martin s'il revenait voir sa femme. Jacquou décide alors de sortir en cachette et d'aller prévenir son père. Martin demande à son fils, malgré son jeune âge, d'être courageux, de prendre soin de sa mère et de se comporter en homme. La nuit de la Chandeleur, Martin a rendez-vous avec sa femme et son fils chez les Mion. Mais il a été dénoncé par Jansou. Les gendarmes viennent l'arrêter. Marie et Jacquou, chassés de la métairie par Mascret le nouveau régisseur du comte, se réfugient dans une maison en ruine au c¿ur de la forêt, et hors des terres du Comte de Nansac, la Tuillière. C'est une maison en ruine, où le toit prend largement l'eau et les courants d'air. Pierre Mion les y transporte avec le peu de meubles qu'ils ont dans sa charrette tirée par un b¿uf. C'est l'hiver. Il n'y a pas de travail. Après avoir cherché longtemps, Marie trouve enfin du travail chez un bon maître, Géral. Ils n'y sont pas malheureux bien que la Mathive, une servante maîtresse, soit très dure avec eux. Jacquou joue avec sa fille Lina, qui est bien gentille. Mais cela n'empêche pas Jacquou de s'inquiéter pour son père en prison à Périgueux. Un avocat généreux, Fontgrave, qui souhaite lutter contre les injustices, se propose pour le défendre. Martin accepte. Un jour, Jacquou et sa mère sont convoqués à Périgueux pour le procès. Ils s'y rendent à pieds pendant plusieurs jours de marche. En chemin, ils s'arrêtent chez les Mion, pour voir si Jeannette va aller témoigner contre Laborie qui avait abusé d'elle. Mais ils n'iront pas. Ils craignent les représailles du comte.
Épisode 3 - La Tuilière
18 octobre 1969 - 5/5
Après quatre jours de marche, Jacquou et sa mère Marie arrivent à Périgueux pour assister au procès de Martin Feral, le père, qui a tué Laborie, le régisseur du Comte de Nansac. C'est la première fois que Jacquou va en ville. Il découvre l'activité qui y règne. Ils se rendent tout de suite à la Cathédrale Saint Front pour y prier. Puis ils vont à la prison pour voir Martin. Mais on ne les laisse pas entrer. Au procès, Marie est appelée à témoigner. Sur les conseils de Me Fontgrave, l'avocat de son mari, elle essaie de relater les injustices et le harcèlement dont les accablait Laborie. Mais le Président de la Cour, et le Procureur du roi sont pour le Comte de Nansac, et font tout pour la déstabiliser et décrédibiliser son témoignage. Joseph, un habitant du village, métayer comme eux, et Jeannette Mion qui a été violée par Laborie, viennent témoigner des agissements du régisseur. Mais là encore, leur témoignage se retourne contre Martin Feral. Ce dernier est condamné à 20 ans de bagne, et emmené deux jours plus tard dans la carriole prison qui l'emmène au bagne, après publication de la sentence et exposition du condamné sur la place publique par le bourreau. Marie et Jacquou retournent vivre chez Géral où elle travaille. Mais, grâce au Comte de Nansac, La Mathive réussit à faire revenir son cousin Guilhem de l'armée et à chasser Marie. Jacquou et sa mère retournent vivre à la Tuilière, une maison en ruine pleine de courants d'air et qui prend la pluie, au c¿ur de la forêt. Jacquou s'essaie au braconnage pour gagner lui aussi de l'argent. Une nuit, Jacquou apprend la mort de son père, poursuivi jusqu'au bagne par la haine du Comte de Nansac. Cette nuit là, sa mère l'emmène jusqu'au château des Nansac pour jurer la vengeance de son père. Jacquou met alors le feu à la forêt du Comte. Mascret, ayant découvert qui avait mis le feu, interdit à tous les fermiers de donner du travail à Marie. S'usant sur les routes, dans le froid, et sans presque rien à manger, Marie tombe malade. Son fils la veille, mais elle décède sous ses yeux. Jacquou va chercher de l'aide pour enterrer sa mère. Le curé de Bars refuse de lui faire cérémonie religieuse, parce qu'elle ne venait plus à la messe. A 8 ans, Jacquou est orphelin, seul au monde et bien décidé à honorer son serment: venger son père des Nansac.
Épisode 4 - Le Curé Bonnal
25 octobre 1969 - 4.8/5
Après que son père soit mort au bagne, et que sa mère soit morte de misère, et tout ça à cause de l'acharnement du Comte de Nansac, Jacquou, à 8 ans, est orphelin. Il quitte La Tuilière, pauvre masure où il vivait avec sa mère. Il cherche du travail, mais n'en trouve pas, car il règne une grande misère dans la paysannerie, et aussi parce qu'il est le fils de Martissou, celui qui a tué le régisseur du Comte. Les gens craignent les représailles du comte. C'est alors qu'il est recueilli par le Curé Bonnal, un homme bon et charitable qui l'élève et fait son éducation, avec ses amis le Chevalier de Galibert et sa soeur Hermine, des nobles sans terres, La Ramée, un berger ancien Bonapartiste, et Cassius un révolutionnaire. Jacquou est heureux au milieu d'eux. Il travaille dur pour apprendre à lire et à écrire, et fait ce qu'il peut pour se rendre utile. Le curé Bonnal essaie en vain de chasser la haine du coeur de Jacquou. Mais celui-ci ne peut oublier le mal que le comte de Nansac lui a fait. A 20 ans, Jacquou est devenu un jeune homme fort et grand. Il retrouve par hasard Lina, son amie d'enfance, maintenant fille adoptive de Géral qui a épousé La Mathive. Alors qu'il la raccompagne chez elle, ils découvrent les gens du Comte de Nansac qui violentent la Bertille, et se comportent avec mépris avec Géral et sa femme. Il y a là le fils du comte et sa fille, la Galiote. Jacquou les fait fuire. Le dimanche suivant, Lina et Jacquou se retrouvent sur le chemin de la messe à Bars. Sur la place, il ya là des Jésuites qui haranguent les paysans contre les idées révolutionnaires et font un autodafé des livres des philosophes des Lumières. Ils considèrent comme traitres les prêtres assermentés et les calomnient. Le Comte, sa fille et ses gens les approuvent. Un des gardes de Comte insulte le curé Bonnal. Indigné, Jacquou riposte. Une bagarre s'engage. Le garde est vaincu. Le Comte et sa fille s'en vont furieux.
Épisode 5 - La Révolte de Fanlac
1 novembre 1969 - 5/5
Le Curé Bonnal a réuni dans l'église tous les villageois pour leur annoncer qu'il est chassé de sa cure par l'évêché. Les Jésuites lui reprochent d'être un prêtre assermenté, c'est à dire d'avoir prêté serment à la Constitution civile du clergé à la Révolution lors de la ¨Première République. Le Curé Bonnal refuse de se rétracter. Il avait prêté serment pour un texte qui apportait plus de justice. L'indignation générale du village reste, malgré la pétition organisée par le Chevalier Galibert . Le Curé Bonnal se soumet à la volonté de l'Eglise et de Dieu. Il quitte donc sa cure, accompagné de Jacquou et de Fantille. Iils partent s'installer dans la maison de son enfance et vivre une vie de paysan. Le curé Villar le remplace. Mais il n'est pas apprécié des villageois, notamment parcequ'il fait commerce des sacrements. A cette époque, Jacquou revoit Lina, la fille de la Mathive. Ils s'aiment, mais la Mathive les empêche de se voir. Le Comte de Nansac, qui n'a pour loi que le profit maximum et l'arbitraire pour tous ses paysans, veut récupérer le pâtis communal qui lui avait été confisqué à la Révolution. Il considère que la Restauration a restauré ses privilèges et ses terres. Les villageois, La Ramée en tête, qui fait paître ses moutons sur ce pâtis, ne sont pas de cet avis. La Ramée continue à y venir avec ses brebis. Un jour, Mascret vient avec ses gardes, et tue La Ramée. Les villageois l'emmènent à l'église, pour y faire une cérémonie religieuse. Mais faute d'argent, le curé Villar leur refuse l'accès de l'église. Alors les villageois, Jacquou en tête, se révoltent et prennent l'église d'assaut. Déjà malade, et usé par tant d'injustice, la nouvelle de la mort de son ami La Ramée fût fatale au Curé Bonnal. Il mourut dans la nuit. Jacquou a à nouveau le coeur remplit de haine pour le Comte de Nansac, cette haine qu'il avait si souvent essayé de combattre pour faire plaisir au Curé Bonnal. Chassés par un lointain héritier du Curé Bonnal qui reprend sa ùaison, Fantille s'en va chez le chevalier Galibert, et Jacquou reprend la route.
Épisode 6 - 1830
8 novembre 1969 - 4.2/5
Jacquou vit maintenant chez Jean le Charbonnier, un fidèle ami de son père. Prévenu par la Bertille, il va au secours de Lina battue par sa mère, la Mathive, et Guilhem. Tous deux veulent qu'elle épouse ce dernier pour se procurer son héritage. Sur ordre du Comte, les gendarmes arrêtent Cassius et tous les meneurs de l'assaut de l'église, sauf Jacquou. Le Comte lui réserve un sort particulier: il le fait enlever sans témoins, et le met dans les oubliettes de son château. Il l'y laisse mourir de faim, dévoré par les rats. Mais la Galiote, la fille du Comte, les a vus arriver. Jean, constatant la disparition de Jacquou, demande aux gendarmes d'aller perquisitionner chez le Comte de Nansac. Mais ceux-ci, étant sous l'influence du Comte, refusent. Jean s'adresse alors au Chevalier Galibert. Ce dernier se rend chez le juge pour lui demander de perquisitionner. Le juge refuse tout d'abord parce qu'il est impensable d'aller perquisitionner chez un noble tout puissant. Mais il finit par s'y résoudre. La Perquisition ne donne rien: ils ne trouvent pas l'accès aux oubliettes. La Galiote, espionnant son père, trouve où est caché Jacquou. Elle en fait alors part discrètement au chevalier Galibert. Les gendarmes viennent prévenir le Comte de Nansac qu'une nouvelle perquisition aura lieu le lendemain. Pendant la nuit, il fait emporter Jacquou dans la forêt où ses gardes s'apprêtent à le tuer. Mais la Galiote les a suivis et les en empêche. Jacquou est sauvé. Mais pendant sa séquestration au château, Lina, toujours maltraitée par sa mère et désespérée de la disparition de Jacquou qu'elle croit mort, se suicide en se noyant dans l'étang au bord duquel elle retrouvait Jacquou. Ce dernier, apprenant la mort de sa bonne-amie, et n'ayant plus rien à perdre, décide de se venger enfin du Comte de Nansac, quoi qu'il lui en coûte. Il prend la tête d'une révolte paysanne contre le Comte de Nansac, qui les oppresse, les vole, et même les tue en toute impunité. Jacquou exhorte le village à se soulever comme d'autres le font un peu partout en France et notamment à Paris. C'est la Révolution de 1830. Les insurgés prennent le château d'assaut. Jacquou décide de ne pas tuer le Comte, mais de lui infliger une souffrance plus durable: il incendie le château pour ruiner le Comte. En regardant le château brûler, Jacquou est heureux d'avoir enfin vengé son père, et de voir le symbole de leur misère disparaître. A Périgueux se déroule le procès des insurgés: Jacquou, Cassius et Jean le Charbonnier. Ils sont défendus par Maître Fontgrave, qui avait défendu son père. Tous les villageois sont là pour assister à l'audience. On est le 29 Juillet 1830, et à Paris c'est la Révolution. Le juge auditionne les témoins à charge et tout d'abord le Comte de Nansac, montrant Jacquou comme un dangereux criminel qui le poursuit depuis l'enfance, et a réduit son honorable famille à la misère. Puis vient l'audition des témoins à décharge. Plusieurs décrivent les crimes commis par le Comte, ses hommes ou les membres de sa famille, et dont ils ont été victimes. Ils affirment avoir agit pour se libérer des injustices du Comte. Le Chevalier Galibert retrace la succession de malheurs dont a été victime Jacquou de par l'acharnement du Comte de Nansac contre sa famille. Pendant ce temps, la révolution continue à Paris. Ce sont les "Trois glorieuses", qui mettent fin à la Restauration et au règne de Charles X. Le lendemain, le procureur du roi demande la peine de mort pour ce criminel qui réprouve l'ordre. Puis Maître Fontgrave prononce sa plaidoirie dans laquelle il fait de Jacquou une victime du Comte, un citoyen qui se bat pour le respect de ses droits et montre le Comte de Nansac comme un bourreau, un dangereux criminel que la justice laisse impuni. Il assimile la révolte de Jacquou et des villageois aux mouvements insurrectionnels qui sont en train de se dérouler à Paris, et où le peuple demande le rétablissement de ses droits spoliés par la noblesse. Le jury prononce l'acquittement des accusés. La foule des paysans crie sa joie et chante un chant révolutionnaire "La République nous appelle".
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