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Chantiers

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Nombre de saisons : 1

Durée moyenne d'un épisode : 50 minutes

Genre(s) : Documentaire

Présentée par Pierre Lebeau, Chantiers raconte l'histoire de huit chantiers d'envergure qui ont façonné le Québec au cours des années 60 et 70. Découvrez des projets grandioses qui ont chamboulé notre environnement et notre quotidien. Voyez la conception de ces monuments du génie civil québécois. Sachez en plus sur le savoir-faire développé par les gens d'ici pour permettre leur réalisation. Constatez les conséquences que ces immenses travaux ont eues sur le Québec. Chantiers, c'est l'histoire d'un rêve, celui d'un Québec en construction, qui se renouvelle et se modernise de façon radicale.

Saisons

Chantiers saison 1

Saison 1

Épisodes

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Épisode 1 - 140 km d'autoroutes... sur une île

On est loin de la première route bétonnée au Québec entre l’île de Montréal et Ste-Rose, la future 117, réalisée en 1910. Soudainement, en 9 ans, juste après l’ouverture de la voie vers les Laurentides en 1959, six grands axes routiers sont inaugurés avec leurs multiples raccordements. Montréal est encerclée d’autoroutes! Les urbanistes étaient pris au piège d’une souricière: Montréal est une île et le centre-ville est coincé entre la montagne et le fleuve dans un espace densément peuplé d’à peine trois kilomètres carrés. Les ingénieurs et politiciens de l’époque ne le savaient pas encore mais ils s’apprêtaient à enclencher la construction d’une des plus longues autoroutes en milieu urbain au Canada mais aussi la plus meurtrière en Amérique du Nord.

Épisode 2 - À la conquête du Ciel : Place Ville Marie

Dans les années 60, on voyait grand. la place Ville Marie, c’est 50,000 tonnes d’acier, un contrat comme il n’en avait jamais eu dans l’industrie de la construction à Montréal. C’est aussi un million d’écrous, 260, kilomètres de tuyauterie et 1000 km de conduits électriques. La tour exige des laveurs de vitres, de 7 h du matin à 3h l’après-midi, 5 jours semaine. Érigée entre 1958 et 1962 au coût de 80 millions – aujourd’hui 10 fois plus – la Place Ville Marie était le premier édifice d’acier, d’aluminium et de verre au Canada ; le gratte-ciel le plus haut du Commonwealth.. Pour la première fois, des ingénieurs et architectes québécois ont la charge d’un chantier d’une telle envergure et ils ont à peine 30 ans. Comment ont-ils pu réussir un tel tour de force technique ? Ce complexe unique allait entraîner le Montréal souterrain. Peut-on imaginer Montréal sans la Place Ville Marie ?

Épisode 3 - Indiscipline olympique

Pouvez-vous imaginer la mise en place d'un titanesque casse-tête de 15 000 pièces, dont 12 000 éléments de béton préfabriqué de 150 tonnes et 34 consoles qui ont la dimension de bungalows ? Pouvez-vous imaginer que le tout soit soutenu par des câbles de tension ? C'est pourtant possible : il s'agit du Stade Olympique de l'architecte Roger Taillibert, un Taj Mahal sportif de 56 400 places et surmonté de la plus haute tour penchée au monde. C'est la pièce maîtresse d'un Parc Olympique qui a fait couler beaucoup d'encre depuis sa création à aujourd'hui !

Épisode 4 - Route des pylônes, La

Début des années 60 : le Québec relève l’un des grands défis de son histoire en inventant le pylône de 735 kilovolt appelé le 735 kv. Le Québec devient le leader au monde en transport d’énergie. De la Baie James à Montréal, la route des pylônes parcourt 1000 kilomètres. Les cinq lignes du réseau de transport ont exigé la mise en place de 12,500 pylônes, enchaînés les uns aux autres par 60,000 kilomètres de conducteurs. Dire que tout a commencé par une ligne de transport d’électricité en 1903 sur de simples poteaux de bois avec un isolateur, une traverse au sommet qui tenait bien souvent avec un simple clou.. C’est ainsi que le réseau de transport d’électricité le plus puissant de la planète a vu le jour.

Épisode 5 - Sous le feu des raffineries

Quand on pense à l’est de Montréal, on voit se profiler de longues cheminées avec des feux incandescents. C’est le signe des raffineries de pétrole qui accaparent 90% du territoire. . Il n’y a plus d’espace pour des terrains résidentiels. Un chantier permanent.. Les usines cherchaient un endroit où les vents dominants pousseraient la fumée et les odeurs nauséabondes vers l’est, comme c’était la norme à l’époque. Il y a maintenant une pancarte qui signale aux capitaines cargos de ne pas jeter l’ancre trop près en raison de la présence d’une…pipeline, Dire qu’en 1910, Montréal Est voit le jour avec l’intention d’être une cité-jardin, puis croît grâce à un coup de pelle de Maurice Duplessis en 1954. Tous les mardis à 11 heures, une sirène qui rappelle aux citoyens qu’ils cohabitent avec des dragons en alerte constante. Et si la sirène se faisait entendre à un autre moment ?

Épisode 6 - Terre du Métro...Terre des Hommes

Dès 1966, les Montréalais voyagent en métro. Il roule à 70 km/h et a nécessité plus de 5 000 travailleurs pour sa construction. Qui plus est, les 28 millions de tonnes de remblai tout droit sortis du ventre de l'île de Montréal ont servi à un autre méga projet : les îles de l'Expo 67 dans le fleuve Saint-Laurent.

Épisode 7 - Trésors cachés du Québec souterrain, Les

La mine La Ronde en Abitibi est la mine la plus profonde en Amérique du Nord, 4 fois la tour du CN sous terre. Elle incarne la nouvelle réalité de l’industrie minière québécoise.Les villeschampignons, naissent rapidement sous l’impulsion des découvertes. Depuis la première roche d’amiante de 1879, Thetford Mines est devenue l’une des premières villes minières. Gagnon, l’une des plus grandes exploitations au monde. Le gisement de 400 millions de tonnes de fer au Nouveau-Québec a entraîné : Schefferville, Ferrmont, Labrador City, Wabush et…une voie ferrée de 573 kilomètres de Sept-Iles à Schefferville. Le projet Québec Cartier était plus colossal que la voie Maritime du St-Laurent. Qu’en est-il aujourd’hui ? D’impressionnants débris de mine forment des chaînes de montagne artificielles. Les sites sont abandonnés par leur propriétaire, des sites pollués ! Est=ce l ’héritage de nos mines ?

Épisode 8 - Un passage sous le fleuve : le pont tunnel Louis-Hypolite La Fontaine

120,000 automobilistes traversent chaque jour le pont-tunnel. Tous ces gens oublient qu’au dessus d’eux passent les bateaux de la voie maritime du St-Laurent. Dans les années 60, les ingénieurs le construisent sans savoir que 45 ans plus tard autant de voitures l’emprunteront. Attraction grandiose à l’époque. Les gens stationnaient leur auto à l’entrée pour voir comment on pouvait creuser un tunnel sous le fleuve. Inauguré juste à temps pour l’Expo 67, au coût de 75 millions de dollars – 750 millions aujourd’hui – le plus grand tunnel sous-marin au Canada a longtemps été considéré, avec 250,000 tonnes de béton et 25, tonnes d’acier, comme le plus grand ouvrage au monde.. On a fabriqué une cale sèche, puis on a coulé les 7 éléments du tunnel, de vrais bateaux. Une fois qu’ils étaient coulés, on les amenait à l’endroit prévu pour qu’ils s’enfoncent à 24 mètres sous l’eau..

Épisode 9 - Mirabel : zone de turbulences

L’aéroport de Mirabel, construit en un temps record de 5 ans, a soulevé tellement de controverses au niveau des expropriations massives de bonnes terres agricoles et des coûts exorbitants qu’on en parle encore! Mais ce qu’il faut retenir de cette incroyable aventure est que les années 70 étaient synonymes de chantiers flamboyants. L’aéroport de Mirabel a été sans doute l’un des plus dérangeants de ces grands travaux à tout prix!

Épisode 10 - LG: bâtir au cœur de la Taïga

Le chantier, situé au coeur de la taïga à 1000 kilomètres au nord de Montréal, pose une série de défis logistiques, financiers, techniques, environnementaux, météorologiques et humains. Le complexe La Grande à la Baie James, c’est 304 digues et barrages, 6 lignes à 735 kV et 1 ligne de 450 kV d’une longueur de 7 400 km, 286 630 000 mètres cubes de remblai et 18 000 travailleurs. Le «projet du siècle», à l'époque le plus grand complexe hydroélectrique du monde!

Épisode 11 - LG : sur la terre des grands barrages

A la Baie James, un autre chantier voit le jour, celui de la construction de 6 aéroports, 7 villages et, pour accéder à tous les chantiers, une route: les hélicoptères et les hydravions ne pouvaient transporter l'équipement lourd. La solution a été apportée par le froid. On a alors pu traverser les lacs et les rivières sur des ponts de glace et acheminer le matériel. Malgré l'arrêt des travaux pendant l’hiver, la route a été réalisée en un temps record: 450 miles (725 km) en 450 jours!

Épisode 12 - Dans le ventre de Montréal

Le réseau d’aqueduc de Montréal compte 5000 km. Celui des égouts: 3000 km. Le rapport des ingénieurs affirment que d'ici 20 ans, si rien n'est fait, 67 % du réseau d'aqueduc sera périmé et 15 % des égouts se trouveront dans un état plus que piteux. Il existe encore des tuyaux de bois «d’époque» dans le Vieux-Montréal. Le méga-chantier qui commence est comparé aux 12 travaux d’Astérix ou presque…

Épisode 13 - Le Pont de la Confédération : la grande traversée

Un pont de 13 km qui est l’un des plus longs ponts à travées multiples au monde et le plus long enjambant des glaces. Et à cause des vents vertigineux qui règnent sur le détroit, on a dû mettre au point une ingénierie inimaginable. La mégastructure s’élance au-dessus du détroit de Northumberland, reliant l’Île du Prince Édouard au continent. On en parlait depuis le début de la confédération canadienne. Et le pont a une garantie de 100 ans!. Le 31 mai 1997, les automobilistes et camionneurs ont enfin accès au pont de la Confédération. Le rêve devient réalité. L’affluence touristique de la petite île double! Il est en forme de S allongé dans le but de garder l’attention des conducteurs pour contrer l’effet d’hypnose…C’est un consortium d’entreprises canadiennes, hollandaise et française, qui a relevé le défi. Un défi environnemental aussi pour ne pas toucher les bancs de homards.C’est en novembre 1996 que s’achève la construction commencée en 1993. Et pour contrer vents et marées, il ne restait qu’à appliquer le produit d’imperméabilisatio fabriqué au Québec. Et le pont est ouvert avec 1000 coureurs sur son pavé devançant son échéancier!

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